Questions fréquentes et idées reçues sur l’hypnose
Je n’y crois pas, ça ne marche pas sur moi, je ne vais pas y arriver…
Nous sommes tous réceptifs à l’hypnose comme nous le sommes à la musique, même si nous ne sommes pas tous sensibles aux mêmes mélodies ou aux mêmes instruments. C’est une aptitude naturelle et l’on estime qu’en moyenne sur 90 minutes, 10 à 15 minutes sont passées en état élargi de conscience (rêverie, hyper-concentration sur une activité, lecture).
Je ne veux pas que l’on m’endorme…
L’hypnose débute en onde Alpha (état de détente neuromusculaire favorable à la concentration) et n’a que l’apparence du sommeil. Même sous hypnose profonde, le sujet réagit aux formulations du praticien, peut s’exprimer et répondre au thérapeute. Un hypnopraticien n’est pas un marchand de sommeil.
Dans quel état serai-je ? Vais-je perdre le contrôle ?
Depuis 1993, avènement du PET SCAN (procédé d’imagerie médicale qui a pour objet d’étudier l’activité d’un organe), nous savons que la transe hypnotique correspond à un état cérébral particulier aussi différent de la conscience ordinaire que du sommeil. À l’évocation d’un souvenir, une marche en forêt par exemple : le PET SCAN montre, à l’éveil, une activité des lobes temporaux siège de l’imagination. Sous hypnose, la même évocation activera les régions précentrales occipitales et pariétales, sièges de la motricité de la vision et des sensations : vous n’imaginez plus le lieu, vous y êtes vraiment. Pour autant, les recherches en cours n’ont pas encore expliqué par quels mécanismes neurobiologiques, nous passons d’un état à l’autre.
Quelle est la différence entre l’hypnose et les autres thérapies ?
La durée d’une thérapie sous hypnose excède rarement 6 séances. Contrairement aux analyses plus classiques, l’hypnothérapie est une thérapie brève essentiellement orientée vers la solution du problème. Avoir une idée des raisons du problème à traiter est préférable, mais raviver les traumatismes pour en connaître les sources avec précision n’est pas utile et surtout pas indispensable à leur résolution. Le choix entre les différentes formes de thérapie dépend donc de vous et de l’objectif qui est le vôtre : soit que vous préfériez comprendre pourquoi vous allez mal, soit que vous souhaitiez aller mieux.