L’hypnose et les enfants
L’enfant a une vie imaginaire très active. Il est capable de se transporter spontanément dans un univers qui lui est propre. Le passage à l’état d’hypnose est donc en général aisé. Il s’accompagne d’une grande motivation à changer ce qui le gêne. Pour lui, l’hypnose est analogue à la rêverie ou à un jeu.
La complicité et la confiance qu’il établit avec le praticien sont liées à la dissipation des peurs, à l’enthousiasme, à l’implication et à la coopération de ses parents. Nombre de parents dont les enfants ont des problèmes médicaux ou affectifs éprouvent un fort sentiment d’impuissance ou de culpabilité, c’est pourquoi il est indispensable qu’ils soient partie prenante dans l’hypnothérapie de leur enfant.
Ils sont des acteurs essentiels de l’alliance thérapeutique qui a pour seul objet de réinstaller leur enfant dans un confort et d’apaiser leur anxiété voire leur désespoir. Le praticien s’appliquera donc à répondre à leurs questions, à les tenir informés des techniques mises en œuvre et sollicitera leur concours afin qu’ils tirent plaisir et satisfaction à participer activement au soutien thérapeutique de leur enfant, jouant ainsi leur rôle naturel de parents.
Les domaines d’application de l’hypnose pour enfants sont les mêmes que pour les adultes. Le plus souvent, nous sommes consultés pour les cas fréquents d’énurésie, bégaiement, onychophagie, succion du pouce, somnambulisme, difficulté de concentration ou d’apprentissage, phobie scolaire…
Par déontologie, nous nous réservons la possibilité de refuser toute demande parentale de voir utiliser l’hypnose pour contraindre leur enfant à plus de subordination.